Sujet: NOTICE ♔ « Lex enim Concordia : Traité de paix entre les races »
Sam 20 Mar - 0:55

Ϟ NOTICE Ϟ

LES LOIS DU MONDE OBSCUR

« La loi est dure mais c’est la loi. »

EXPLICATIONS  ☽  

Les règles n’ont pas toujours été l’apanage des êtres surnaturels. Il fut un temps où le monde n’était que feu et sang, partagé entre des luttes incessantes pour le pouvoir entre les créatures obscures. L’exposition de leur véritable nature devint alors une menace de plus en plus tangible. La nécessité d’établir des lois se mit à germer dans l’esprit des vampires et des sorciers à la fin du deuxième millénaire avant Jésus-Christ.

Tout au long des siècles, les représentants des vampires et des sorciers ont établis un certain nombre de lois que toutes les créatures obscures sont censées respecter sous peine de mort. Ces lois ne sont pas nombreuses, mais elles concernent principalement le secret entourant l'existence des créatures obscures. Elles furent codifiées sous la forme d’un traité en l’An 1000 avant Jésus-Christ à Lefkandi sur l’île d’Eubée, par les représentants des vampires et des sorciers.

Les générations nées après que les lois furent établies apprirent celles-ci de leurs parents ou créateurs. Elles ignorent encore que le véritable objectif des Volturi ou de l’anti-Pape est de maintenir le contrôle dans le monde surnaturel.

Ce savoir se transmet dans un premier temps par le bouche à oreille, puis par des retranscriptions du traité. Le texte original est extrêmement vieux, un peu poussiéreux. Si jamais il lui arrivait malheur, ce serait une catastrophe. L’équilibre entre les races serait alors fragilisé. C’est pourquoi le précieux ouvrage est détenu dans un endroit tenu secret par les sorciers descendants des lignées du premier anti-Pape et par la famille royale vampirique des Volturi. Le traité originel représente une sorte de symbole de paix pour les différentes races de créatures obscures.

LES LOIS  ☽  

i. Les créatures obscures ne doivent pas dévoiler leur nature aux yeux des mortels.

ii. Les créatures obscures doivent entretenir d’excellentes relations entre elles et s’assurer une assistance réciproque en cas de danger, de menace imminente ou lointaine.

iii. Les grands principes qui unissent les vampires et les sorciers sont le droit à l’hospitalité, l’aide et l’assistance mutuelle, la confraternité, la territorialité, ainsi que la responsabilité commune du secret entourant leur existence.

iv. Les mariages entre sorciers et vampires sont formellement interdits, en raison du risque de souiller le sang ancestral qui coule dans leurs veines. Ils peuvent être amis, compagnons de chasse ou partenaires de vie, mais aucun enfant ne doit naître de leurs passions.

v. Les représentants officiels des races signataires sont pour les vampires, la famille royale des Volturi, et pour les sorciers, l’anti-Pape qui est le représentant du créateur démoniaque sur Terre.

vi. Chaque ville dispose d’un coven de sorciers et de sorcières dénommé « Église de la Nuit » et dirigé par un Grand Prêtre désigné par l’anti-Pape sur approbation du Seigneur obscur. Le Grand Prêtre occupe la lourde tâche de représenter l’autorité de l’anti-Pape dans les villes et les provinces.

vii. Les vampires sont dirigés par une seule famille royale, celle-ci portant le nom de « Volturi », et est domiciliée à Volterra en Italie.

viii. Les chasses des vampires doivent être discrètes, avec des victimes peu susceptibles d’être manquées. Leurs restes doivent être éliminés. Les créatures obscures doivent changer de territoire afin de ne pas alerter les mortels, compte tenu de leur immortalité, ou de leur longévité dans le cas des sorciers.

ix. Les vampires ont l’interdiction d’engendrer des enfants immortels, en raison de leur incapacité à maîtriser leurs émotions ou leurs pulsions. Cette création est le tabou ultime, sanctionné par la mort de ladite créature, de son créateur, ainsi que des personnes qui auront l’audace de défendre l’enfant ou qui auront connaissance de son existence sans en avoir parlé aux Volturi. De faux témoignages sont également punissables de mort.

x. Il est formellement interdit de traiter avec des enfants de la Lune, sauf à des fins d’extermination.

xi. La chasse est interdite à Volterra, la ville italienne où réside la famille royale vampirique. Leur nourriture provient de l’extérieur, parfois de très loin.

xii. Le sang des sorciers doit rester pur. Il est préférable pour les enfants de la Magie de privilégier des mariages consanguins, plutôt que des mariages mélangés avec des mortels. L’acte de mariage n’entraînera pas la mort du sorcier et du mortel, à la condition formelle qu’aucun enfant ne soit engendré. Dans le cas d’une union qui déboucherait sur une descendance de sang-mêlés, la peine de mort sera immédiatement prononcée pour les enfants mêlés et le parent mortel. Tandis que le parent sorcier sera excommunié, banni de sa communauté sorcière et contraint à vivre parmi les humains, dépourvu de pouvoirs magiques.

xiii. Les vampires n’ont pas le droit de s’exposer à la lumière du soleil, car cela révélerait leur véritable nature aux yeux du monde. Un vampire qui commettrait une telle imprudence serait immédiatement condamné à mort.

xiv. Un créateur est responsable du comportement de son nouveau-né, ainsi que de son éducation et de sa connaissance des lois. En laissant le nouveau-né chasser ostensiblement, la peine de mort sera distribuée au nouveau-né et à son créateur. Quand bien même le nouveau-né ignore encore la loi, les actes téméraires sont toujours punissables de mort.

xv. L'interaction des créatures obscures avec les humains ne doit pas trop attirer l'attention. Si un être humain prend conscience de l'existence de l'une d'entre elles, le vampire ou le sorcier en faute sera chargé de faire taire l’humain. Cela conduit la plupart du temps à deux options : l’humain est transformé en vampire si la créature mise en cause est une créature de la Nuit ou garde le silence pour l’éternité. Tant que l'attention n'est pas trop grande, les Volturi ou les Grands Prêtres des Églises de la Nuit, voire l’anti-Pape, ne sont pas obligés d'intervenir.